Aimez-vous vraiment votre plaid fétiche au point de cuisiner avec ? Entre l’inflation et votre installation de chauffage désuète, votre plaid est devenu votre meilleur ami ?
Qu’est-ce que le confort thermique ?
Quand on parle du confort thermique humain, ou quand on dit « j’ai chaud » ou « j’ai froid », de quoi parle-t-on exactement ? Chaque individu possède ses propres perceptions du bien-être à l’égard de la température ambiante d’une pièce. Il n’existe pas de confort thermique universel, mais il est possible de se rapprocher d’une ambiance de chaleur qui convienne globalement à tous les occupants d’une même habitation.
Paramètres environnementaux
1-La température de l’air
Dans la conception de bâtiments, la température de l’air nous renvoie directement aux questions de chauffage et de climatisation, de maintien d’une température ambiante.
2-La température radiative moyenne
Nous échangeons également de la chaleur par rayonnement avec les parois qui nous entourent. Ainsi, en face d’une paroi froide notre corps va échanger une quantité de chaleur plus importante avec cette paroi et on va se refroidir. Ces rayonnements peuvent donc s’avérer majeurs dès que les écarts de température sont importants. Pour le concepteur de locaux, c’est un paramètre essentiel.
3- L’humidité ambiante
Nous évaporons continuellement une quantité plus ou moins importante d’eau. C’est un mode majeur de rafraîchissement du corps. Mais, de même que la conduction de chaleur est proportionnelle à l’écart de température, l’eau s’évapore d’autant plus facilement que l’ambiance est sèche. Ainsi, une humidité ambiante élevée, diminuera l’évaporation sur le corps, et provoquera une sensation de chaleur.
4-La vitesse de l’air
Comme nous échangeons de la chaleur par convection, il est logique qu’une augmentation de cette convection, du déplacement d’air autour de nous, augmente ces déperditions. A l’inverse, si nous voulons rester au chaud, il est important de limiter les courants d’air. Dans le domaine du bâtiment on trouve ici tous les sujets de l’ordre de la diffusion d’air, du balayage pour les ventilations, de l’étanchéité à l'air, etc.
Paramètres comportementaux
5- Le niveau d’activité
L’augmentation de l’activité physique est un bon moyen de se réchauffer. Le corps l’utilise d’ailleurs naturellement : le frisson est une contraction musculaire uniquement destinée à produire de la chaleur. Rien n’interdit d’augmenter l’activité physique consciemment. À l’inverse, en cas de surchauffe, donc, il est sage et efficace de réduire notre activité.
6-L’habillement
Le vêtement est avant tout la « barrière thermique » qui sépare le corps de l’environnement. Au cours des âges, nous avons glissé vers une culture du vêtement plutôt « mode » que « régulation », ce qui n’est pas pour rien dans nos rapports à l’énergie.
En quoi améliorer le confort thermique d’un logement permet-il de réaliser des économies ?
Les déperditions de chaleur d’une habitation ont lieu, pour 30% d’entre elles, au niveau du toit. Les murs, les fenêtres et les planchers bas sont quant à eux respectivement responsables de 25, 15 et 10% d’entre elles. Par voie de conséquence, l’isolation convenable d’une habitation permet de réduire le montant de la facture d’énergie.
En effet, ces travaux de rénovation permettent d’améliorer le confort thermique du logement tout en réduisant l’usage du système de chauffage de 20%.
Dans le même ordre d’idée, une régulation intelligente et pertinente des températures au sein du domicile permet d’
utiliser le système de chauffage d’une manière optimale, au plus près des besoins des occupants. Par rapport à un usage sans contrôle
, la consommation d’énergie est diminuée de 20%.
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